La qualité des eaux et l’état de l’assainissement
Selon le plan d’assainissement par sous-bassin hydrographique de la Senne[1], 87% de la population du sous-bassin se situe en régime d’assainissement collectif, 12 % en autonome, et 1% en transitoire.
La totalité de la charge en collectif devant être épurée pour l’ensemble du bassin de la Senne est estimée à 285.563 Equivalents-Habitant (EH)[2]. Cette estimation reprend la population (1EH = 1 habitant), mais aussi les EH issus de l’industrie (avec autorisation de rejet dans les égouts) et les EH tertiaires (écoles, hôpitaux, ….).
En 2010, malgré un réseau d’égouts construit à près de 87 %, environ 54 % de la population située en zone d’assainissement collectif voit ses eaux usées épurées par une station d’épuration collective[3]. La prochaine mise en fonction de la station d’épuration de la vallée du Hain (93.000 Equivalents-Habitant) devrait considérablement améliorer cette valeur.
Encore aujourd’hui, une pression importante au sein du sous-bassin de la Senne est le rejet d’eaux usées domestiques non traitées dans les cours d’eau que l’on soit en zone d’assainissement collectif ou autonome.
[1] PASH du sous-bassin de la Senne approuvé le 22 décembre 2005 par le Gouvernement wallon
[2] Données de la SPGE, mai 2010
[3] Données de la SPGE, mai 2010.