Life Riparias : Bilan de la saison de terrain 2024

Life Riparias : Bilan de la saison de terrain 2024

C’est un travail absolument phénoménal qui aura été abattu cet été par nos équipes d’ouvriers et nos étudiants. Sur le bassin de la Senne, plus de 40 km de linéaire de cours d’eau ont été parcourus 3 fois sur l’été dans le but de gérer la balsamine de l’Himalaya. En détail, il s’agit de l’entièreté du Hain (13 km), l’amont de la Samme jusqu’à la roselière de Ronquières (soit 12 km), le Scailmont (5 km) et finalement les 10 premiers km de la Sennette. Une quinzaine de plans d’eau ont également été dans le collimateur avec également plus de 3 repasses assurées sur chaque site. Cette année, nous avons également mis le focus sur la gestion des plantes émergentes comme le Lagarosiphon major (élodée à feuilles alternes), le lysichiton americanus (faux-arum), la crassula Helmsii (crassule des étangs) et finalement, l’egeria densa ou élodée dense.

Tous ces défis n’auraient évidemment pas pu être réalisés sans une équipe de saisonniers motivée, responsable, convaincue de l’utilité de sa mission et surtout n’ayant pas froid aux yeux. Nous leur avons demandé de nous partager leur expérience de ces derniers 5 mois au Contrat de rivière.

“Nous, Maxime, Rémi, Camille et Stéfane, avons été engagés pour une saison de 5 mois au sein du Contrat de rivière Senne. Notre mission principale était la lutte contre une dizaine d’espèces exotiques envahissantes différentes le long des cours d’eau et dans tous types de plans d’eau.

Etant donné que nous sommes tous issus du domaine environnemental, l’entente dans l’équipe a été très rapide du fait d’être sur la même longueur d’onde. Notre vision du travail a vite évolué et une cohésion entre nous s’est vite formée. Ce travail nous a permis de voir de l’intérieur, l’ampleur des espèces exotiques envahissantes en Belgique comme par exemple les quantités astronomiques de balsamines dans nos cours d’eau et les effets néfastes qu’elles engendrent (enracinement qui fragilise les berges, dominance sur la flore indigène…) ou la vitesse de propagation de certaines plantes aquatiques telles que l’hydrocotyle fausse renoncule. Fort heureusement, au fil des semaines, nous avons eu l’occasion de voir l’impact et les résultats de nos diverses gestions, qui en ressort très positif.

Nous avons été confrontés à la réalité du terrain d’un aspect positif et négatif, comme la découverte de beaux sites comme le Val de la Sennette ou de la ZIT de Brancart mais aussi de moins beaux sites comme le ruisseau du Scailmont et certaines zones urbaines du Hain parsemées de rejets domestiques.

En conclusion c’était un travail indispensable, qui nous a fait nous sentir utile pour l’environnement et nous espérons que nos efforts porteront leurs fruits pour les années à venir. Le combat est loin d’être gagné sans suivis assidus, on espère que dans le futur les efforts de lutte perdureront.”

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